Guillaume Paradin, né à Cuiseaux vers 1510 et mort à Beaujeu en 1590, est un religieux français, écrivain, historien du Beaujolais.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né d'une famille bourguignonne, il embrasse la carrière ecclésiastique. Il devient chanoine à Beaujeu en 1545 et doyen du chapitre en 1554[1], après avoir été curé de la paroisse Saint-Laurent à Condal.
Humaniste, il s'intéresse à l'histoire et publie de nombreux ouvrages.
- En 1552, il publie à Lyon une Chronique de Savoye, qui va jusqu'en 1544, avec de larges copies de passages de Commynes et de Ferron[2].
- En 1573, il publie Mémoires de l'Histoire de Lyon chez Antoine Gryphe. Pour le réaliser, il puise amplement dans le manuscrit de Claude Bellièvre Lugdunum Priscum[1].
Il publie sur l'histoire de la Bourgogne, des Pays-Bas ; il est l'auteur d'ouvrages moralisateurs, d'épigrammes latines et d'un journal non publié de son vivant[1]. Ce journal manuscrit est redécouvert chez un chiffonnier en 1824, publié en partie en 1824 et en totalité en 1903. Il est donné en 1986 aux Archives départementales du Rhône, et republié sous la direction de Mathieu Méras. Paradin y raconte les péripéties de son voyage à Saintes en compagnie de ses frères, du au [3]. Il est lié à Claude Roillet.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrice Béghain, Bruno Benoît, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687)
- Michel Péronnet, « Le Journal de Guillaume Paradin », Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, no 24, , p. 97-98 (lire en ligne).
- Denise Ruffin, Guillaume Paradin de Cuyseaulx, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 119 (), pp. 2-3.
Références
[modifier | modifier le code]- dico, p. 958.
- Henri Hauser, « note 171 : Paradin (Guillaume), Chronique de Savoye , Lyon, 1552 ». Les Sources de l'histoire de France - Seizième siècle (1494-1610). I. Les premieres guerres d'Italie. Charles VIII et Louis XII (1494-1515), Paris : A. Picard et fils, 1906, p. 83 [1]
- Péronnet 1987, p. 97-98
