Ministre des Affaires étrangères | |
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Jean Rémy Ayouné (en) Paul Okoumba d'Okwatsegue (en) | |
Ministre des Transports (d) |
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Georges Rawiri, né le à Lambaréné (Gabon) et mort à Paris (France) le , est un homme politique, diplomate et poète gabonais.
Après des études secondaires en France à Alès (Gard), il obtient un diplôme de cadre technique de radiodiffusion. De retour au Gabon, il entreprend une carrière dans l’audiovisuel, d’abord à Radio-Gabon, dont il devient directeur en décembre 1960, puis à la Radio-diffusion-télévision gabonaise.
En 1964, il est nommé ministre de l'Information, du Tourisme, des Postes et des Télécommunications. En 1965, il devient ambassadeur en France puis en 1967 ministre d'État, chargé de l'ambassade de la République gabonaise en France.
En 1971, il rentre au Gabon et poursuit une carrière ministérielle :
D'après le troisième tome des Mémoires du président français Valéry Giscard d'Estaing publié en 2004, il se présente en à l'accueil du palais de l'Élysée pour remettre une malette de billets à l'équipe du candidat sortant sur instruction du président gabonais Omar Bongo. D'après cette même source, il aurait été éconduit[1].
Il est élu président du Sénat le et réélu le .
Georges Rawiri était proche du président Omar Bongo. Il écrira une chanson, C'est Le Président qu'il nous faut, chantée par Gérard La Viny[2],[3].
En 1980, il est décoré grand officier de la Légion d'honneur française.
Georges Rawiri est le père de la romancière Angèle Rawiri.