La fin de vie d'un bien correspond au moment où celui-ci cesse d’être utilisé ou arrête de fonctionner et ne peut pas être réparé ou mis à jour.
La fin de vie d'un bien peut être liée à un arrêt de son utilisation ou à un problème technique (panne ou généré)[1].
Lorsqu'un bien ne peut plus remplir la fonction pour laquelle il a été acquis, il devient « en fin de vie ». Cela peut être dû à :
La fin de vie physique correspond à un problème de fonctionnement, qu'il soit lié :
Certains pays imposent que cette fin de vie physique conduise à un recyclage de l'ensemble des composants, en particulier pour les produits contenant des composants électroniques[4]. En revanche, la gestion de certaines déchèteries ne garantit pas un parfait recyclage des composants électroniques[5].
Certaines entreprises, peu scrupuleuses, délocalisent dans des pays du tiers monde le recyclage de leurs produits, au moyen de techniques souvent rudimentaires[6]
La fin de vie peut être, pour des intérêts économiques, délibérément réduite, on parle alors d'obsolescence programmée[7]. Il peut s'agir d'un matériel sciemment conçu pour ne pas pouvoir « évoluer », par exemple limité arbitrairement en taille de mémoire auxiliaire, ou de produits dont la conception comprend des « fragilités » délibérées (condensateurs électrolytiques peu durables, pièces de fatigue non renforcées, etc.). Dans les deux cas, le « metteur sur le marché » vise à entretenir un marché de renouvellement, par exemple par obsolescence technologique, d'estime ou esthétique.
« L'obsolescence programmée se définit par l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement. »