Cours Victor-Hugo
Image illustrative de l’article Cours Victor-Hugo
Situation
Coordonnées 44° 50′ 06″ nord, 0° 34′ 14″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Ville Bordeaux
Début Place de Bir-Hakeim
Fin Rue de Cursol
Morphologie
Type Avenue
Longueur 700 m
Histoire
Monuments Porte de Bourgogne
Hôtel Raba
Lycée Michel-Montaigne
Maison Dorée
Hôtel Gradis
Géolocalisation sur la carte : Bordeaux
(Voir situation sur carte : Bordeaux)
Cours Victor-Hugo

Le cours Victor-Hugo est une avenue de la ville de Bordeaux.

Situation et accès

D'une longueur de 700 mètres, elle commence au niveau de la Porte de Bourgogne, située Place de Bir-Hakeim, et se termine à l'intersection de la rue de Cursol et du cours Pasteur. Elle permet de rejoindre les quais depuis le centre-ville et de traverser la Garonne via le pont de pierre. Le cours délimite deux quartiers historiques de la ville, celui de Saint-Pierre au nord, considéré comme le centre historique de Bordeaux, et celui, plus populaire, de Saint-Michel au sud.

Bordée de nombreux commerces et restaurants, cette voie est ouverte à la circulation et comporte plusieurs édifices classés monuments historiques. Le cours est desservi par le tramway (T) (B) à l'ouest (arrêt Musée d'Aquitaine) et par les lignes (T) (A) (C) (D) à l'est (arrêt Porte de Bourgogne).

Origine du nom

La rue est l'hommage de la ville de Bordeaux à Victor Hugo, écrivain, poète, et homme politique français, qui traversa Bordeaux en 1811, à l'âge de neuf ans, pour rejoindre son père en Espagne. Il y revint en 1843 à l'occasion de son voyage dans les Pyrénées et laissa une belle description de la ville qu'il compare à Versailles et Anvers, mais où il déplore la destruction des quartiers médiévaux[1]. Enfin, en 1871, il s'y installa avec le gouvernement et y retrouva son fils Charles qui devait mourir brutalement le 13 mai. Fidèle à son idéal visionnaire, il plaida pour une paix équitable et réconciliatrice avec l'Allemagne, à l'Assemblée réunie au Grand-Théâtre : « Ma vengeance, c'est la fraternité. Plus de frontières ! Le Rhin est à tous ! Soyons les États-Unis de l'Europe, soyons la fédération continentale, soyons la liberté européenne, soyons la paix universelle[2]. »

Historique

Le cours, suivant un axe est-ouest, est tracé sur les anciens fossés du rempart du XIIIe siècle qui furent peu à peu comblés après la construction de la troisième enceinte. Son parcours sinueux et irrégulier, bordé d'arbres, en faisait alors une véritable promenade, d'abord appelée fossés des Salinières depuis les quais jusqu'à la rue Leyteire, puis fossés de l'Hôtel-de-Ville jusqu'à la rue du Cahernan (actuelle Rue Sainte-Catherine) et enfin fossés des Carmes. Nommé Cours Napoléon sous le Premier et le Second Empire, il fut régularisé au XIXe siècle par la démolition de plusieurs îlots de maisons médiévales[3].

Aujourd'hui, le cours est une grande avenue circulante empruntée aussi bien par les voitures que les piétons, qui l'utilisent pour rejoindre les rues médiévales du centre historique de Bordeaux ou la rue Sainte-Catherine. Ses trottoirs ombragés et bordés d'arbres ainsi que les nombreux commerces et restaurants en font une promenade agréable et vivante.

Bâtiments remarquables

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Notes, sources et références

  1. Victor Hugo, Récits et dessins de voyage, Renaissance du Livre, 2001
  2. Citations de Victor Hugo, homme politique
  3. Robert Coustet, Le nouveau viographe de Bordeaux : guide historique et monumental des rues de Bordeaux, Mollat, , 564 p. (ISBN 978-2-35877-002-6 et 2-35877-002-7), p. 528
  4. Marie-France Lacoue-Labarthe, L'Art du fer forgé en pays bordelais de Louis XIV à la Révolution, Société Archéologique de Bordeaux, 2003