Carlo Porta
Buste de Carlo Porta, à Brera.
Biographie
Naissance
Décès
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MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Vue de la sépulture.
Carlo Porta
Statue de Carlo Porta, au Verzee, Milan
(Ivo Soli, bronze, 1966)

Carlo Porta (né le à Milan, alors capitale du duché de Milan, et mort le dans la même ville) est un poète italien, le plus célèbre écrivain rédigeant en milanais, le parler de la Lombardie occidentale.

Biographie

Fils de Giuseppe Porta et Violante Gottieri, Carlo Porta naît à Milan dans une famille de marchands[1]. Il étudie à Monza jusqu'en 1792, puis au séminaire de Milan.

En 1796, les guerres napoléoniennes le poussent à trouver un emploi à Venise, où vivait l'un de ses frères, et il y reste jusqu'en 1799.

À partir de 1804, Carlo Porta travaille comme agent de bureau et en 1806 il épouse Vincenza Prevosti.

En 1816, il adhère au mouvement romantique Sonettin col covon.

Carlo Porta meurt, en pleine gloire, à Milan à l'âge de 45 ans, le , à cause d'une attaque de goutte. Il a été inhumé en l'église San Gregorio, sa tombe a été perdue. Seule sa stèle funéraire a été récupérée et placée, à côté de celles d'autres personnalités, dans la crypte de l'église San Gregorio Magno, à Milan (actuellement Porta Venezia).

En sa mémoire, son ami Tommaso Grossi rédigea en milanais la poésie In morte di Carlo Porta.

Œuvres

Carlo Porta commence à écrire des poèmes mineurs en 1790, mais peu d'entre eux sont publiés avant l'an 1810. De 1804 à 1805, Carlo Porta travaille à la traduction en milanais de la Divine Comédie, de laquelle il ne traduit que quelques chants et qui est la dernière de ses œuvres mineures.

Curiosités

C'est en honneur de Carlo Porta qu'Alessandro Manzoni composa les quatre seuls vers en langue milanaise de sa production : On badee ch’el voeur fà de sapientôn / el se toeu subet via per on badee; / ma on omm de coo ch’el voeur parè minciôn / el se mett anca luu in d'on bell cuntee. ( Traduction : « Un crétin qui veut poser comme un grand savant / se fait tout-de-suite reconnaître pour un crétin ; / mais un homme intelligent qui veut paraître bête / se met lui aussi dans de beaux draps. » ) Henri Beyle, dit Stendhal, qui était ami de Carlo Porta, l'appelait le charmant Carline.

Bibliographie

Notes et références

  1. (en) Catholic Encyclopedia, Carlo Porta, New York, Robert Appleton Company,