Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
黒田アキ |
Nationalité | |
Activités |
Artiste visuel, éditeur associé, peintre, sculpteur, pianiste |
Formation | |
Site web |
Aki Kuroda (黒田 アキ, Kuroda Aki ), de son vrai nom Akihiko Kuroda (黒田 明比古, Kuroda Akihiko ), né le à Kyōto est un peintre, artiste contemporain japonais, qui vit et travaille à Paris[1].
Le père d'Aki Kuroda était professeur d'économie à l'Université Dōshisha. Enfant unique, Aki Kuroda est élevé dans une famille ouverte sur la culture européenne. Il commence à peindre très jeune.
En 1994, Aki Kuroda participe à une exposition dans le cadre de la Biennale de São Paulo[2].
Il a réalisé les peintures murales pour le Pôle universitaire Léonard-de-Vinci, la Maison de la culture du Japon à Paris, le café du Musée d'Art moderne et contemporain de Strasbourg, pour la ville de Paris en 2000 et pour l'École nationale des douanes de Tourcoing (œuvre inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2009).
Il conçoit les décors du ballet Parade pour Angelin Preljocaj à l'Opéra de Paris et au Festival d'Avignon en 1993. Il a collaboré avec des architectes comme Tadao Ando et Richard Rogers afin de réaliser des peintures en relief au Japon.
La matrice des tableaux de Aki Kuroda est faite de chiffres et d’espaces : 1944, année de sa naissance ; - 270, température du cosmos profond ; 300 000, la vitesse de la lumière en km/s dans le vide. Table de loi chiffrée pour transcrire le chaos des origines. Tandis que l’espace s’organise de formes multiples, sphères et puzzles et labyrinthes, champs fragmentés entre troisième et quatrième dimension . Progressivement, fleurs, femmes et mythes s’installent[3].
Les chiffres représentent pour lui un espace de matière et de lumière comme au commencement du temps, puis de la vie. Réels, entiers, irrationnels, imaginaires, les chiffres filent sur la toile de fond d'une nuit cosmique. Leur dénombrement avance comme un fil que l’œil déroule à l’infini. La complexité croissante du cosmos prend corps peu à peu dans ces œuvres peintes, sans cadre : couplant l’espace au temps, le mouvement est né.
Sculptures, photographies, installations, spectacles dansés complètent un espace où tout est jardin : le corps, la vie, la ville, le cosmos. « CosmoGarden » a scandé deux décennies de ses productions, mêlant l’ensemble en des événements créés en une grande variété de lieux, de par le monde[4].
Ni japonais ni français, mais « déraciné », Aki Kuroda cherche à pousser les limites de l’espace qu’il crée, inscrit dans le réel de la vie qu’il aime, au cœur même des villes, observatoire idéal d’un univers en profonde mutation, qu’il accompagne de ses interrogations[5],[6].
Sélection[7] :
Année | |
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2021 | Yoyo Maeght Gallery, Paris[8] |
Galerie Louis Gendre, Chamalières, Clermont Métropole[9] | |
2020 | Richard Taittinger Gallery, New York, États-Unis[10] |
2019 | Musée des Beaux-Arts de Chartres, Chartres[11] |
Musée Lapidaire, Avignon, curated by Yoyo Maeght | |
Salle des Dominicains, Saint-Emilion[12] | |
2018 | Aquarium de Paris, curated by Yoyo Maeght[13] |
Hangar Art Center, Bruxelles, Belgique[14] | |
2016 | Galerie Louis Gendre, Chamalières, Clermont Métropole[15] |
2015 | Galerie Nikki Diana Marquardt, Paris[16] |
Galerie Louis Gendre, Chamalières, Clermont Métropole[9] | |
Centre d’Art des Sablons, Neuilly sur Seine[17] | |
2014 | Galerie Alexandre Lazarew, Paris[18] |
Biwako Biennale, Japon[19] | |
2013 | KH Gallery, Tokyo, Japon[20] |
2011 | Nori Yu Gallery, Tokyo, Japon[21] |
2010 | Maison Européenne de la Photographie, Paris[22] |
Centre d’Art de Saint-Emilion[7] | |
2008 | Doland Museum, Shanghai, Chine[23] |
2007 | TS1 Museum, Beijing, Chine[7] |
Beijing Imperial Museum, Chine[7] | |
2004 | Espace culturel des Arts, Trèbes[24] |
2002 | Musée Château de Bellecour, Pithiviers[25] |
2001 | Scène Nationale d’Orléans[26] |
1998 | Galerie Ham, Nagoya, Japon[7] |
Galerie Proarta, Zurich, Suisse[7] | |
1997 | Casa França-Brasil, Rio de Janeiro, Brésil[7] |
La Manufacture des Œillets, Ivry[27] | |
Otemae Art Center, Kobe, Japon[1] | |
1978 | Kunsthalle, Bremerhaven, Allemagne[7] |