Ptolémée s'empare de la Cyrénaïque qu'il confie à Ophellas. Thibron, un mercenaire spartiate qui tentait de s'emparer de Cyrène à la faveur d'une guerre civile entre démocrates et partisans de l'oligarchie, est capturé et exécuté[4].
Juin, guerre lamiaque : victoire de l’amiral macédonien Cleitos à la bataille navale d’Amorgós sur les Athéniens et leurs alliés[5].
Antipatros impose à Athènes une constitution censitaire réservant la citoyenneté à ceux qui possèdent plus de 2 000 drachmes. 9 000 citoyens sur 21 000 conservent leurs droits civiques. Antipatros invite les Athéniens privés de leur citoyenneté à émigrer en Thrace. Les plus pauvres, privés des indemnités de fonctions (misthoi) et des allocations du fonds des spectacles (théôrikon), doivent s’y résigner[5]. Démade, l'un des chefs du parti macédonien, avec Phocion, demande la mort des amis de Démosthène : Hypéride est exécuté par les sbires d'Antipatros, Démosthène s’empoisonne[8].
D’après Diodore de Sicile, Athènes compte 31 000 citoyens avant la réforme d’Antipatros[9] (21 000 selon Plutarque).
En Inde, Chandragupta Maurya (Sandracottos des Grecs), conseillé par le brahmane Chânakya, profite de la révolte contre le pouvoir grec pour recruter une petite armée et chasser les Grecs du Pendjab ; après avoir renforcé ses positions, il attaque le Magadha en 321 av. J.-C.[10].
↑Pierre Briant, Antigone Le Borgne : Les débuts de sa carrière et les problèmes de l'Assemblée macédonienne, Presses Univ. Franche-Comté, (présentation en ligne)
↑Mémoires de littérature tirés des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres, vol. 8, Paris, Imprimerie royale, (présentation en ligne)